Publié le mardi 22 octobre 2024
La France voisine est l'un des derniers pays d'Europe occidentale où les jeux d'argent en ligne ne sont pas encore réglementés. Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, cherche à obtenir des recettes supplémentaires en taxant les sites de jeux d'argent. Avec une taxe de 27,8 % sur les revenus bruts des jeux, le gouvernement souhaite récolter 500 millions d'euros pour tenter de consolider le budget.
La dernière proposition ouvre le marché des jeux d'argent en France à tous les opérateurs qui peuvent remplir les conditions de conformité et de licence. Dans la proposition précédente, le marché était réservé aux casinos en ligne établis pendant les trois premières années.
En raison de la croissance du marché illégal, le gouvernement français souhaite accélérer la régularisation des jeux d'argent en ligne et les ouvrir à un plus grand nombre d'opérateurs. C'est une bonne nouvelle pour les opérateurs historiques français tels que Betclic et FDJ, qui, avec l'acquisition d'Unibet, est en pole position pour revendiquer une large part de marché une fois que le marché français des casinos en ligne s'ouvrira.
L'amendement figure dans le budget français et si l'amendement législatif est accepté, le premier casino en ligne réglementé en France ouvrira ses portes virtuelles au milieu de l'année prochaine.
En Belgique, les jeux de hasard en ligne ont été régularisés il y a longtemps. En 2018, la loi sur les jeux de hasard a été modifiée et les jeux de hasard en ligne ont été réglementés. Pour ouvrir un site de jeux de hasard en Belgique, vous devez disposer d'un emplacement physique de casino, de salle de jeux ou de magasin de paris avant de pouvoir ouvrir une partie en ligne.